Côte d'Ivoire : Les Maires "RDR" face à leurs propres monstres.

Nous sommes très heureux d'éditer cet article car nous sommes de ceux qui ont décrié l'insalubrité dans la ville d'Abidjan en général et le quartier d'Adjamé en particulier. Qui n'appréciérait pas l'effort qui est fait pour rendre propre les rues d'Adjamé, l'une des communes la plus sale et la plus désordonnée. La voix "Nanghui Abrogoua" est une preuve palpable.

En effet, ce n'est pas que le précédent gouvernement ne s'attelait pas à assainir la ville d'Abidjan. Non ! Bien au contraire ! Nous sommes témoins des efforts consentis par le Président Laurent Gbagbo dans ce domaine.

Malheureusement, il buttait contre la mauvaise foi des opposants d'alors avec en première ligne le RDR (Rassemblement des Républicains) d'Alassane Ouattara qui utilisaient les transporteurs et les commerçants, dont la majorité est "Dioula", comme une arme.

Qui ne se souviendrait pas du bras de fer entre l'ex-Gouverneur Amondji Pierre et Mr Sylla Youssouf, Maire de la commune d'Adjamé ?

Après une opération de déguerpissement aux abords des trottoirs lancée par le District, le Maire Sylla a demandé aux occupants de revenir s'installer.

Bien avant les campagnes présidentielles, l'on a remarqué que les Communes d'Abobo d'Adama Tounkara (actuel ministre de l'énergie) et celle d'Adjamé étaient dévenues un dépotoir d'ordures ménagers.

Un matin à votre réveil, vous trouvez des ordures en pleine chaussée. Combien de grèves des collecteurs d'ordures ménagers n'avons-nous pas enrégistré ?

Toutes ses manoeuvres n'avaient qu'un seul objectif : "salir le mandat de l'ex-Président".

Aujour d'hui au pouvoir, c'est la chasse aux transporteurs et commerçants aux abords des trottoirs. Autrefois quand cela se faisait, on traitait Gbagbo de méchant et d'inhumain.

C'est à coups violents de ceinturons des FRCI qu'ils sont réprimandés, parfois se terminant en bagarre. Comme quoi, il n'y a que la violence qui puisse les faire changer.

Les semaines dernières, vers la grande Mosquée, des femmes "dioula" ne supportant plus l'oppression ont réclamé de vives voix l'ex-président.