Le 07 Août 2011, sous Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire fête "in the dependence*".
Ceux qui croyaient que la fête du cinquentenaire organisée sous Laurent Gbagbo était une ouverture vers sur une Côte d'Ivoire véritablement souveraine vont devoir attendre encore.
Depuis le 11 Avril 2011, la nation ivoirienne est passée aux mains de quelqu'un, Alassane Dramane Ouattara, qui ne voit pas cela du même oeil.
Tout le travail abattu par le Président Laurent Gbagbo pour libérer la Côte d'Ivoire des chaînes de la françafrique est peine perdue.
Nous avons assisté ces derniers mois à un ballet diplomatique pour replacer le pays dans le vaste "enclos" de la dépendance de l'Occident. Une dépendance qui fait penser à une recolonisation de la Côte d'Ivoire par le France.
En réalité, si nous voulons rester dans la logique du sens du cinquentenaire en 2010, nous dirons que la Côte d'Ivoire à 1 an de liberté. Malheureusement, c'est plutôt un retour à la case de départ. Alassane Ouattara ramène la Côte d'Ivoire cinquante ans en arrière.
Les Ivoiriens se demandent bien quelle indépendance vont-ils célébrer ? C'est peut être les cérémonie du "deuil" d'une liberté trop tôt étouffée dans sa phase embriyonnaire.
Le peuple est meurtri dans sa chaire par les exactions que lui font subir chaque jour les FRCI sur caution du président de la république. Les plaies sont encore béantes. Une grande partie de la population est en exil dans les pays voisins, dans la faim et dans des conditions les plus déplorables. On aurait bien voulu voir, avant la célébration des 51 années "d'indépendance", tous les fils et filles du pays unis à nouveau après l'horrible guerre qui a affecté le tissu social.
Si seulement si, Alassane Ouattara et sa bande pouvaient prêter attention à l'hymne national de la Côte d'Ivoire, ils comprendrons que c'est dans un esprit patriotique que les jeunes ivoiriens ont vaillamment défendu leur nation contre l'imposteur. Et qu'en réalité, tout le mal qu'on leur fait subir n'est qu'injustice.
Les Ivoiriens seront indépendants que lorsqu'ils disposeront, d'eux-même, du pouvoir de décision pour le développement de leur pays.
Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire !
*in the dependence = dans la dépendance