Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara entre l'enclume et le marteau.

Publié le par infos-plus

 

 

dramaneouattara-300x199Le nouveau "homme d'affaire" en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara se trouve dans une situation assez délicate. Même si l'on a beau lui faire des prommesses de milliards et d'investissements sur le sol ivoirien, il est important de mentionner que cela est conditionné par une sécurité totale sur tout le territoir ivoirien. Et cette sécurité passe avant tout par le désarmement des rebelles baptisés en FRCI par Ouattara lui-même. C'est donc là que se trouve tout le gros problème.


Côté français et alliés : La guerre livrée au pouvoir du  président Laurent Gbagbo depuis 2002 a coûté beaucoup à la France et ses alliés sur tous les plans. Economiquement, se sont des centaines de milliards qui ont été investies dans ce "business démoniaque" sans compter l'apport financier de l'après-crise au gouvernement ouattara pour servir d'élan dans la réalisation des activité au niveau national. On n'investit pas pour perdre ! Et la France avec ses alliés ne sont pas prêts à jeter de l'argent dans un pays africain, aussi "merveilleux" soit-il, si l'environnement de ce pays ne garantit pas une sécurité pour leurs entreprises qui servent de "pompes économiques". Bien qu'ayant déjà leurs forces militaires (la licorne et l'onuci) sur place, le désarmement des rebelles d'Alassane est désormais un impératif pour eux afin de faire bonne impression à la communauté internationale qui a compris leur jeu trouble. Mais comment y parvenir ? Véritable équation à résoudre pour leur "marionnette" ADO.


Côté rebelles transmués en FRCI : Ces derniers voyent cette action de désarmement comme une haute trahison de celui pour qui ils ont pris les armes. Pour eux, les promesses faites par Alassane, celles de tous les intégrer sur le terrain à l'armée nouvelle et le payement de leur prime de guerre à hauteur de 5 million par élément, n'ont pas été tenues. Aujour d'hui, ces éléments FRCI sont contraints à vivre de rackets et de bien d'autres magouilles. Dans ces derniers temps, les bruits de bottes enregistrés en leur sein en sont les conséquences. Certaines indiscrètions font savoir dans le milieu qu'un projet d'élimination des chefs de guerre rebelles serait en vue comme cela a été pour le cas "IB".  Selon toujours ces sources, ces derniers seraient à la base de l'insécurité et de l'instabilité créées par leurs éléments. Vrai ou faut, peu nous importe !

 

Alassane Ouattara se trouve bien dans la merde. La suite du déroulement des évènements en Côte d'Ivoire nous réserve beaucoup de surprises !

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