Côte d'Ivoire : La liberté d'expression mutilée .

Publié le par infos-plus

B.jpg

 

 

Depuis l'accession d'Alassane Ouattara à la magistrature suprème de la Côte d'Ivoire par les armes, la liberté d'expression connaît un véritable traumatisme.


Nous nous souvenons très bien que sous l'ère Gbagbo, cette pratique antidémocratique avait été complètement proscrite au point où certains journaux proches de l'opposition d'alors se permettaient tout sans crainte de subir une quelconque repression. Malheureusement, les liens qui servaient à museler la liberté de presse ont été repris par les nouveaux patrons de la nation ivoirienne.


Les journaux de l'opposition ("Notre Voie", "Le Temps", "Le Quotidien", "Le Nouveau Courrier") sont en souffrance. Depuis l'arrestation arbitraire du Président Gbagbo, les FRCI sont devenus les nouveaux locataires du siège du groupe la Refondation, société éditrice de "Notre Voie". Et à cause de la présence incessante de ces mêmes forces, les agents de "Le Temps" et "le nouveau Courrier" sont contraints de travailler dans la clandestinité pour faire paraître leurs éditions.


Les dernières nouvelles, se sont la bastonnade du correspondant de l'AIP, Louis Léopold Vaneaux, le samedi 16 juillet 2011 par les FRCI et l'arrestation du journaliste Hermann Aboa, présentateur de l'émission "Raison d'Etat" de la RTI. Concernant le dernier, 5 chefs d’accusation contre lui. Une arrestation qui entrevoir que la reconciliation tant prônée par Ouattara n'est qu'une pure comédie. Le 21 juillet dernier, face aux autorités militaires, il disait, nous citons:<<j'invite tous les militaires(...) en exil à revenir avant la fin du Mois de juillet, leur sécurité sera assurée>>.

Si pour un seul journaliste revenu d'exil, présentateur d'une émission, les mains ont été menottées, quel sera le cas de ceux qui ont les armes pour défendre la mère patrie contre la barbarie de Ouattara ?


C'est bien dommage pour la Côte d'Ivoire !

Publié dans Actualité politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article